ameDans le dernier numéro d'Associations mode d'emploi, Fatou Seye, de La Navette, fait le point sur plusieurs enquêtes sur l'emploi associatif.

À l'ère du burn out, du décrochage professionel et de la souffrance au travail, avoir une qualité dans sa vie professionnelle devient une denrée rare, voire un luxe. Le secteur de l'économie sociale et solidaire (qui compte une majorité d'associations) se targue depuis toujours de véhiculer des valeurs et d'expérimenter des modes de fonctionnement qui s'avèrent être un terreau favorable à la qualité de vie au travail. De fait, les salariés associatifs se placent devant les salariés (au niveau national) et devant les salariés de l'ensemble du secteur de l'ESS avec une note de 6,5 sur 10 contre 6,3 pour l'ensemble de l'ESS et 6,1 pour la moyenne globale selon l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact). Cette moyenne monte à 6,7 lorsqu'on interroge les salariés-cadres et à 7,4 pour les salariés-dirigeants. Liberté d'expression et de participation, autonomie dans le travail et la prise de décision, ambiance au travail, sentiment d'utilité des actions développées sont parmi les atouts les mieux perçus par les salariés associatifs toutes fonctions confondues.

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